Annabel Guérédrat
du 24 au 28 février
Let’s go back to the river
de Annabel Guérédrat
Cette performance, proposée comme un geste d’amour par Annabel Guérédat, chorégraphe, performeuse et sorcière caribéenne, invite le public à un voyage spirituel et participatif, une célébration où chacun devient acteur et témoin de la transformation de la performeuse en « femme mère-cyborg ».
Ce rituel collectif va permettre la création de communautés éphémères en s’appuyant sur une réinvention des mythes caribéens. Une cérémonie qui finit par une grande fête sur le plateau où le public est invité à danser.
Travaux publics : vendredi 28 février à 18h30 — chapelle Fromentin — réservez ici
Direction artistique, chorégraphie et performance Annabel Guérédrat
Interprétation Chloé Timon
Dramaturgie Lazaro Benitez Dias
Conseils artistiques Henri Tauliaut
Scénographie et lumière Abigail Fowler
Musique et composition sonore Renaud Bajeux
Coiffes Judith Tchapka
Biographie
Annabel Guérédrat
Elle vit et travaille en Martinique. Elle a fondé Artincidence, sa compagnie, il y a 20 ans. Elle a d’abord été en classes prépa de lettres modernes puis s’est spécialisée sur l’histoire de l’Afrique contemporaine à la Sorbonne. Parallèlement à ses années d’enseignante dans le 93, elle a reçu plusieurs formations en danse butoh, pilates, yoga, ladja, kyudo, danse contemporaine et danse afro-brésilienne ; aussi en pratiques somatiques. Elle est praticienne certifiée en body-mind centering. Après avoir fait ses premières scènes avec l’ensemble Sphota en 2003, en 2010, elle fait trois rencontres décisives : Meredith Monk, Keith Hennessy et Anna Halprin, d’où découle son solo performatif A freak show for S., hommage à la Vénus Noire. Inspirée par la « sorcière qui danse » de Valeska Gert, elle crée des figures de brujas avec Valeska and you (2015), Hystéria (2017), puis I’m a bruja (2018). Ce sont le corps politique et la posture sociale des femmes noires et métisses dans les Caraïbes qui l’intéressent principalement. Aussi l’écoféminisme trash & radical et la dark ecology avec, en 2021, son nouvel avatar contaminé, de forme humaine féminine, Mami Sargassa. Elle mène, parallèlement à ses créations, des actions dansées dans les milieux de la prostitution, carcéral, éducatif, médical et socio-humanitaire. Elle crée en 2017 avec Henri Tauliaut, le premier Festival International d’Art Performance en Martinique, qui perdure jusqu’à aujourd’hui.
Création les 24 et 25 avril 2025
Festival 100% L'EXPO à La Villette
© Robert Charlotte