Carmelita Siwa
du 24 au 28 mars
OJU OLUFA
de Carmelita Siwa
OJU OLUFA est une performance qui se veut être une réflexion sur le conditionnement de l’être humain face à la nature cyclique et infinie de la vie. Dans un décor adapté, elle met en relief une danseuse qui dans une vague de mouvements ondulatoires et une course sans fin, repousse ses limites (physiques, mentales, humaines et sociales). Il s’agit de l’urgence de la vie, la course contre la montre, la course contre le temps, la course après l’argent, le bien matériel, l’éphémère, la course contre la vie. Le rythme effréné que nous impose la vie elle-même et surtout le système régit par la société. Pour des raisons de besoins fondamentaux, de finances, d’ambitions, de rêves, d’objectifs et d’obligations, nous sommes tous lancés dans cette course, cette routine et ce cycle infernale dès l’âge adulte et ce jusqu’au dernier souffle. Cette interprète repousse ses limites physiques et mentales alors qu’elle est confrontée à des obstacles, des états de fatigue et d’épuisement totale. Comment puiser dans la réserve d’énergie pour tenir le coup jusqu’au bout ? Arrivera-t-elle à tenir encore sur ses jambes à la fin ?
Idée originale Carmelita Siwa
Chorégraphie Carmelita Siwa
Regard extérieur Bienvenue Bazie
Mise en scène Chakirou Salami
Création Musique Ivalmok
Carmelita Siwa est accueillie en résidence à Mille Plateaux du 24 au 28 mars 2024, dans le cadre du dispositif Engagement Féminin, qui contribue à l’émergence des artistes chorégraphiques féminines sur le continent africain et propose un programme de formation professionnalisant.
Biographie
Carmelita Siwa
D’origine Béninoise, Carmelita Siwa est une passionnée d’art en général, de danse, cinéma en particulier. En effet, titulaire d’un Brevet de technicien supérieur (BTS) en communication des entreprises et d’une licence en gestion des projets, elle a choisi de faire de sa passion sa profession. Ainsi, poussée par sa soif de connaissances, elle participe à de nombreux ateliers au Bénin, au Burkina, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et découvre donc la danse de création (contemporaine). Par ailleurs, Carmelita est diplômée de l’école des Sables/ Germaine ACOGNY depuis 2017. De même, elle suit plusieurs formations parallèles, participe à plusieurs festivals et représentations au cours desquelles elle rencontre et collabore avec des chorégraphes de renom à travers le monde et auprès desquels elle a beaucoup appris. De plus, la jeune danseuse-chorégraphe est interprète dans des quelques créations chorégraphiques telles que « ISSEWO » de Richard Adossou (Bénin), « Apres LE MIRAGE de « Marcel Gbeffa (Benin), « DE L’AFRICANITE A L’AFROFUTURISME » de Bintou Dembélé (Franco-Sénégalaise), « IN THE BOX » de Hermann Nikoko (Côte d’Ivoire). Elle a à son actif une Création solo intitulé « entre être et ne pas être », spectacle dont elle est Autrice, Chorégraphe et interprète et deux spectacles de groupe à savoir < GBE MITON>/ créé en 2020 et « TOURMENT » en 2022. De plus, elle enseigne la danse contemporaine et les danses urbaines africaines communément appelées « Danses AFRO » au Centre Chorégraphique Multicorps (lieu dirigé par Marcel Gbeffa), à l’école Française EFE Montaigne à Cotonou et dans plusieurs autres espaces à Cotonou. Carmelita est également Salsa instructor. Elle fait également partie de danseurs africains dans la pièce chorégraphique « Le sacre du Printemps » de Pina Bausch qui tourne partout dans le monde depuis 2021. Enfin, elle dirige sa compagnie de danse Arts Ca’Danser, dans l’optique de créer, promouvoir la culture Béninoise en particulier et défendre la position de la gente féminine dans le domaine de la danse de création au Bénin et en Afrique. Elle se sert de son art, pour motiver, instruire et sensibiliser.