Olga de Soto
du 7 au 18 novembre
Tra/ceology
de Olga de Soto est chorégraphe, danseuse et chercheuse en danse. Née à Valence (Espagne), elle réside aujourd’hui à Bruxelles. Tra/ceology, son nouveau projet, s’inscrit dans la continuité de ses recherches sur le mouvement et est envisagé dans un contexte sociétal de réalité post-pandémique, dans lequel le rapport à l’autre s’est vu « amputé » de la dimension tactile, pourtant fondamentale dans les rapports sociaux et le travail corporel.
Accompagnée de quatre interprètes, Olga de Soto propose d’explorer un éventail de gestes et
d’actions dans une démarche corporelle imaginée telle un chantier de fouilles, qui appellera la fabrication, l’identification, la (ré)activation et la transformation du mouvement, en cherchant à le toucher, à l’habiter et à le traverser de l’intérieur.
Travaux publics : vendredi 18 novembre à 18h30 — chapelle Fromentin
Distribution
concept et chorégraphie : Olga de Soto
interprétation (en cours) : Sarah Deppe, Kevin Fay + 2 interprètes
Biographie Olga de Soto
Olga de Soto est chorégraphe, danseuse et chercheuse en danse, née à Valence (Espagne) et établie à Bruxelles. Après une formation en danse classique, danse contemporaine et solfège dans son pays natal, à Valence et à Madrid, elle intègre la formation du Centre national de danse contemporaine (CNDC) d’Angers, dont elle sort diplômée en 1989.
Olga débute son travail de création, axé sur la recherche et l’écriture chorégraphiques, en 1992, et créé des nombreuses œuvres de différents formats. Au début des années 2000, elle entreprend une série de projets de création dont la particularité est d’être intimement liés à de longs processus de recherche et de documentation.
Le travail de la chorégraphe se concentre sur les thèmes de la mémoire, de l'empreinte et de la transmission, et se déploie autour de deux axes. Le premier est centré sur l’étude de la mémoire corporelle, à travers la création d’œuvres de différents formats, visant une approche plurielle de la danse et du corps, dans des pièces telles que des rhizomes…, Murmures, Éclats mats ou la série de solos accompagnés INCORPORER ce qui reste ici au dans mon cœur. Le deuxième axe explore des œuvres de l’Histoire de la Danse dans le cadre d’une démarche régie par l’étude de la mémoire perceptive, celle des spectateurs et des danseurs. Les projets qui en découlent revendiquent l’importance des processus et accordent une attention toute particulière au document, au travail de documentation, au témoignage, à l’archive et à la source orale, au récit et à la narration, notamment dans des spectacles tels qu’histoire(s), Une Introduction ou Débords. Ces projets interrogent l'impact de l'art vivant, son utilité et sa pérennité. Ils s’intéressent à l’expérience du spectateur et à l’anthropologie du spectacle, tout en se développant au sein d’une démarche qui étudie l’expérience esthétique à partir de l’histoire orale des œuvres. Le travail d’Olga de Soto a été présenté dans une vingtaine de pays. Depuis plusieurs années, Olga est régulièrement invitée à donner des ateliers, des cours et des conférences et elle intervient également dans le cadre académique où elle partage son travail de recherche corporelle et sa méthodologie de recherche et de documentation, dans des universités en Europe, en Amérique Latine et plus récemment aux Etats-Unis.
En 2013, Olga de Soto a reçu le Prix SACD Spectacle Vivant pour son spectacle Débords / Réflexions sur La Table verte, ainsi que pour l’ensemble de son parcours. Débords a également été nommé aux Prix de la Critique (BE) la même année. Mirage a été nommé aux Prix Maeterlinck de la Critique (Belgique), dans la catégorie Meilleur Spectacle de Danse, en 2019.
© Lisa Gunstone