Jeudi 15 Juin
à 18h30
de Madeleine Fournier
TRAVAUX PUBLICS
Chapelle Fromentin
entrée libre — réservation conseillée
Le branle évoque une forme de danse collective traditionnelle datant de la Renaissance. Accompagnée d’un groupe d’interprètes danseuses et musiciennes, Madeleine Fournier part de la bourrée à deux temps, danse collective traditionnelle du massif central, pour convoquer la forme du bal à la fois comme espace de cohabitation entre danse et musique et comme dispositif d’invocation et de circulation des affects.
Par la répétition infinie de la forme chorégraphique et musicale elle cherche à ouvrir un rapport temporel à la fois statique et en constante transformation, un présent sans cesse renouvelé pour tenter d’approcher ce qu’on pourrait appeler un sentiment d’éternité.
Madeleine Fournier est accueillie en résidence du 5 au 16 juin.
Et aussi : Mini-conférence sur les danses sociales au sein des danses contemporaines avec Céline Roux, historienne de la danse et Madeleine Fournier.
Distribution
Chorégraphie : Madeleine Fournier
Danse : Mathilde Bonicel, Madeleine Fournier, Sonia Garcia, Flora Gaudin, Johann Nöhles, Marie Orts
Musique : Marion Cousin, Julien Desailly
Assistant : Jérôme Andrieu
Lumière et espace : Nicolas Marie
Transmission bourrée 2 temps : Solange Panis
Régie son : Vincent Domene
tRégie générale : Leslie Vignaud
Production O D E T T A
Biographie
Interprète et chorégraphe, Madeleine Fournier s’est formée à la danse au CNR de Paris et au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Depuis 2007, elle a collaboré avec de nombreux chorégraphes et artistes visuels en France, en Allemagne, en Belgique et au Portugal dont Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Fabrice Lambert, Sara Manente, Boris Achour, Fanny de Chaillé et Philippe Ramette, Loïc Touzé, Jocelyn Cottencin, Rémy Héritier, David Marques, Léa Drouet et Andrea Baglione. Elle collabore cette année avec Yasmine Hugonnet pour sa nouvelle création Les porte voix. Depuis 2008 elle a collaboré avec Jonas Chéreau dans un travail de recherche chorégraphique. Ensemble ils ont créé une série de pièces : Les interprètes ne sont pas à la hauteur, Sexe symbole (pour approfondir le sens du terme), Sous-titre et Partout. Ils sont aussi à l’origine d’un film 306 Manon réalisé par Tamara Seilman. En 2017 elle fonde sa compagnie ODETTA et en 2018 elle crée le solo Labourer présenté en France, en Belgique, en Suisse et en Autriche. Elle a créé cette même année une forme à la fois chantée et dansée en collaboration avec Catherine Hershey intitulée Catherine und Madeleine : Zwei Palmitos. Cette forme se joue dans divers contextes plus ou moins alternatifs. En 2019 elle créé Ce Jardin dans le cadre du programme Vive le Sujet! de la SACD au Festival d’Avignon, conçu et interprété en collaboration avec Ina Mihalache, connue pour sa chaine Youtube Solangeteparle. En 2021, elle créé La Chaleur, une comédie musicale expérimentale pour cinq interprètes à partir de chants en choeur de Henry Purcell.
Elle réalise parallèlement à cette pièce un film en collaboration avec Andrea Baglione Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Son travail se développe en lien étroit avec la musique expérimentale, le chant, la danse, la performance et le végétal ce qui l'invite à collaborer avec des artistes de différentes disciplines (musicien.nes, chanteur.euses, danseur.euse, paysagistes, artistes visuels...). Elle aime observer comment le contexte : le jardin, le théâtre, la salle de concert, la galerie, le cinéma, et les codes qui y sont associés agissent et font résonner autrement la forme performative.